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1.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A23-A23, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2169582

ABSTRACT

Introduction L'immunosuppression sévère est un des facteurs de risque de sévérité de la COVID-19. Les patients atteints de rhumatisme inflammatoire chronique (RIC) exposés au rituximab et aux corticoïdes à forte dose sont à plus haut risque de forme sévère de COVID-19 et ont une moins bonne réponse humorale aux vaccins de la COVID-19. Peu de données sont disponibles sur la réponse humorale après infection chez les patients atteints de RIC et l'impact éventuel des traitements sur cette immunisation. L'objectif de ce travail était de comparer la réponse humorale post infection à COVID-19 chez les patients atteints de RIC par rapport à celle d'une population témoin non immunodéprimée. Patients et méthodes Cas : tous les patients suivis en consultation pour une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA) dans 16 centres français ont été invités à participer à l'étude COVID-RIC et ont bénéficié d'une sérologie systématique SARS-CoV2. Les patients ayant une sérologie positive ont été sélectionnés pour participer à la cohorte COVID-RIC2 et inclus entre mars et octobre 2021. Témoins : les soignants du CHU de Toulouse ont été invités à réaliser une sérologie systématique SARS-CoV2 en juillet 2020. Ceux dont la sérologie était positive étaient inclus la cohorte COVID-BIOTOUL pour un suivi sérologique trimestriel. Les sujets de COVID-BIOTOUL ont été appariés 1 :1 aux patients de COVID-RIC2 sur l'âge, le sexe et le délai entre la date de survenue de l'infection COVID-19 et le prélèvement biologique. Dosages sérologiques : un dosage des immunoglobines totales (Igtot) dirigées contre la protéine S du SARS-CoV2 a été réalisé dans le laboratoire de virologie du CHU de Toulouse. Analyses : les taux médians d'Igtot ont été comparés par un test de Wilcoxon. Résultats 93 patients ont été inclus dans chaque groupe (âge moyen 49 ans, délai médian entre l'infection et le prélèvement : 150 jours). Dans le groupe COVID-RIC2, 46 patients avaient une PR (89 % de femmes, DAS28-CRP moyen : 2,97), et 47 une SpA (61 % de femmes, ASDAS-CRP moyen : 2,36). Le taux d'Igtot était comparable entre les groupes (taux médian chez les RIC : 155BAU [EIQ : 7–376] versus 120BAU [EIQ : 35–320], p = 0,6). Il n'y avait pas de différence de taux d'Igtot après stratification sur l'âge, le sexe, le type de RIC ou le délai après infection. Les 14 patients RIC ayant eu une forme sévère de COVID-19 (nécessité d'une oxygénothérapie) avaient des taux d'Igtot plus élevés (taux médian chez les 14 RIC avec COVID sévère : 374,7 BAU [EIQ : 155,3–916,8) versus 122,1 [EIQ : 6,6–304,7], p < 0,01). Parmi les patients RIC, seuls 2 avaient reçu du rituximab et 3 de l'abatacept et leur taux d'Igtot étaient très faibles (taux médians chez les patients sous rituximab : 3,5 BAU [EIQ : 0,0 ;6,9], sous abatacept : 5,7BAU [EIQ :2,6–187,4]). Les autres traitements (csDMARDs, tsDMARDs et autres bDMARDs) n'avaient pas d'effet sur les taux d'Igtot chez les patients RIC en comparaison aux témoins. Conclusion Les patients atteints de RIC ont une réponse humorale comparable aux témoins sains après une infection à COVID-19. La sévérité des symptômes était associée à de plus forts taux d'Igtot chez les patients atteints de RIC. Les traitements de fond en dehors des traitements par rituximab et abatacept ne semblaient pas avoir d'influence sur la réponse humorale.

2.
J Clin Virol ; 143: 104969, 2021 10.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-1385870

ABSTRACT

BACKGROUND: The recent emergence of new SARS CoV-2 variants (variants of concern, VOC) that spread rapidly and may lead to immune escape has emphasized the urgent need to monitor and control their spread. METHODS: We analyzed 2018 SARS-CoV-2 positive specimens collected between February 9 and March 22, 2021 using the Thermofisher® TaqPath™ COVID-19 CE-IVD RT-PCR kit (TaqPath) and the ID solutions® ID™ SARS-CoV-2/UK/SA Variant Triplex RT-PCR (ID triplex) assay to screen for VOCs. RESULTS: The ID triplex assay identified 62.8% of them as VOCs: 61.8% B.1.1.7 and 0.9% B.1.351/P.1. The agreement between the ID triplex results for B.1.1.7 and the TaqPath S gene target failure (SGTF)/ S gene target late detection (SGTL) profile for this variant agreed very well (k = 0.86). A low virus load was the main cause of discrepancies. Sequencing discordant results with both assays indicated that the TaqPath assay detected the B.1.1.7 lineage slightly better. Both assays suggested that the virus loads of B.1.1.7 variants were significantly higher than those of non-B.1.1.7 strains. Only 10/20 B1.351/P.1 strains detected with the ID triplex assay were confirmed by sequencing. CONCLUSIONS: We conclude that the SGTF/SGTL profiles identified using the TaqPath assay and ID triplex results are suitable for detecting the B.1.1.7 lineage. The ID triplex assay, which rapidly determines all three current VOCs simultaneously, could be a valuable tool for limiting virus spread by supporting contact-tracing and isolation.


Subject(s)
COVID-19 , SARS-CoV-2 , Humans , Multiplex Polymerase Chain Reaction , Reverse Transcriptase Polymerase Chain Reaction
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